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Congrès JA planche sur la gestion des risques

« J’espère que ce congrès montrera que la jeunesse agricole de ce pays a encore de l’ambition », a déclaré Jérémy Decerle, président des JA, deuxième en partant de la gauche sur la photo.

Dans leur rapport d’orientation, intitulé « Anticipons aujourd’hui les risques de demain », JA s’attaque à la gestion des risques portant sur les prix et volumes, mais aussi à ceux liés aux aléas climatiques ou encore les risques sociaux.

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Alors que son congrès se tiendra à Dunkerque du 6 au 8 juin 2017, JA a présenté à la presse, ce mardi 23 mai 2017, les grandes lignes de son rapport d’orientation. « On veut redonner une place à l’Europe dans la gestion des risques prix et volumes, attaque Baptiste Gatouillat, l’un des coauteurs du rapport d’orientation et vice-président du syndicat. On a travaillé à un système de prix d’équilibre. »

Impliquer les filières

Concernant les volumes, il explique que le rapport d’orientation cible un « système de gestion avec l’ensemble de la filière ». Sur ce point, les responsables du syndicat précisent qu’un débat doit avoir lieu avec l’ensemble du réseau JA lors du congrès. Ils sont également conscients qu’ils se heurteront à des poids lourds du secteur. « Ce qui nous manque sur la gestion des volumes, c’est une concertation européenne », ajoute Jérémy Decerle, le président de JA.

Alors que la ferme France est à nouveau touchée par une vague d’événements climatiques néfastes aux cultures, une partie du rapport d’orientation est consacré à la gestion de ces aléas. Baptiste Gatouillat annonce deux propositions qui seront dévoilées après la présentation du document lors du congrès. JA a également planché sur un nouvel outil qu’il présente comme une « épargne de précaution » comme alternative à la dotation pour aléas (DPA).

Une vision mutualiste de l’assurance

JA veut également revoir le système de l’assurance récolte, qu’il juge impossible à financer individuellement en cas de grosse catastrophe. « Nous souhaitons qu’une nouvelle institution, le groupement pour une assurance mutualiste agricole (Gama), élabore, en lien avec l’État et les assureurs (privés) un plan national de gestion des risques », écrivent les auteurs du rapport dans le dossier de presse.

Le risque « humain et social » a également été traité dans le rapport d’orientation. « C’est une préoccupation première qui remonte du réseau », analyse Jérémy Decerle, précisant qu’il s’agit des risques liés à l’entente avec un associé, un salarié, un voisin ou encore à la situation familiale.

T. Dhelin

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